mardi 10 juin 2014

Frère Marie-Victorin

Alexis, Thomas et moi revenons tout juste d'une conférence très intéressante qui a eu lieu à la bibliothèque municipale de notre quartier. Pendant 1h30, le Frère Marie-Victorin, personnifié par un homme chaleureux, nous a parlé des œuvres accomplies dans sa vie (1886-1944).

Je vous mets ici un résumé de ce que l'on a appris, tiré de ce site .



Homme de science, religieux et nationaliste, le frère Marie-Victorin a joué un rôle de premier plan dans le mouvement scientifique du Québec des années 1920. Toute sa vie, l'auteur de la Flore laurentienne, la bible des botanistes québécois, s'est consacré à la formation d'une élite scientifique québécoise et à la diffusion de la science auprès de la population. À son décès, en 1944, le frère Marie-Victorin était devenu un symbole national du réveil scientifique.
Natif de Québec, Conrad Kirouac entre au noviciat des frères des Écoles chrétiennes de Montréal en 1901, où il s'initie immédiatement à la botanique avec le jardinier. Par la suite, il passe de nombreux étés à parcourir la province, la Flore canadienne de l'abbé Provencher sous le bras, tout en herborisant du mieux qu'il le peut.
Au fil des ans, la botanique devient une véritable passion qu'il ne peut s'empêcher de partager avec ses élèves ou avec quiconque démontre un intérêt pour le sujet. En 1920, la nouvelle Faculté des sciences de l'Université de Montréal le nomme directeur du Département de botanique. Dès lors, Marie-Victorin élargit ses cercles d'intérêt et entretient une correspondance soutenue avec des botanistes américains.
Parallèlement à ses activités de recherche, il s'impose rapidement comme l'âme dirigeante de l'Association canadienne-française pour l'avancement des sciences (ACFAS), fondée en 1923. Puis, à titre de directeur de la Société d'histoire naturelle, il contribue dans une large mesure à l'essor des Cercles de jeunes naturalistes. En 1930, il lance l'idée d'un jardin botanique d'envergure internationale. Grâce à sa popularité, il réussit à obtenir des subventions pour réaliser son projet, en dépit de la crise économique qui sévit. En fait, Marie-Victorin ne manque pas une occasion de faire valoir la science comme un instrument privilégié de développement économique.

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